Le Président Bonsi a envoyé une lettre au Président israélien Reuven Rivlin et au représentant de la Palestine Mahmoud Abbās (Abou Mazen) au sujet des affrontements qui ont eu lieu depuis le mardi 11 mai.
Dans sa lettre, le Président Bonsi se déclare attristé et préoccupé par cette nouvelle guerre et espère que les deux adversaires cesseront immédiatement le feu et trouveront rapidement une solution définitive.
« Je me rends compte que le conflit a des origines anciennes, mais aujourd’hui il n’est pas possible que le peuple israélien et le peuple palestinien continuent à vivre dans la terreur – écrit dans la lettre le Président Bonsi -. Les Israéliens et les Palestiniens ont le droit, après des années de tourments, de mener une vie sereine et de paix. C’est pourquoi je demande un cessez-le-feu immédiat et une résolution définitive. Nous avons une proposition – poursuit le Président dans la lettre – et sommes disposés à créer une table de travail pour chercher de porter la paix en Moyen-Orient. Je suis conscient que ce ne sera pas facile, mais il est juste et juste d’essayer de trouver une solution; la cause première du conflit est Jérusalem et si jusqu’à présent la valeur symbolique de cette ville a été la cause des conflits entre Israël et la Palestine, Jérusalem doit désormais devenir la clé de voûte d’un avenir radieux pour les deux peuples ».
La lettre se termine avec la proposition étudiée par la Nation Templière.
Pas deux États séparés avec Jérusalem divisée en deux (l’Est à la Palestine et l’Ouest à Israël), mais trois États indépendants : Israël, la Palestine et Jérusalem.
Dans la proposition innovante de la Nation Templière, la table de travail devrait trouver un accord sur le partage des territoires entre Israël et la Palestine, tandis que Jérusalem, en tant que ville sacrée pour les religions monothéistes, devrait rester indivise et devenir un État indépendant supranational sous le patronage des Nations Unies.
Jérusalem devrait avoir le statut d’ « État de paix neutre » et, par conséquent, tout en ayant sa souveraineté territoriale et administrative, elle ne pourrait jamais nouer des alliances avec aucun État au détriment d’autres, étant, par définition, alliée avec tous les États du monde.
À certains égards, la proposition est assez semblable à celle formulée par saint Jean-Paul II, même si le Pape avait alors prévu une « zone franche internationale » placée sous l’égide de l’ONU.